À propos

Vous voici sur le 3ème blog des Mezzarobert. Après Les Mezzarobert autour du monde qu’on a créé au moment de notre départ en tour du monde en mai 2015 et qui racontait cette expérience, et Les petits voyages des Mezzarobert qu’on a créé à notre retour pour raconter les voyages qui ont suivi, voici donc ce fameux troisième blog, voué à raconter le voyage à vélo qu’on débutera en fin 2018. Comme pour les deux autres, il s’agit de carnets de voyage qu’on écrit avant tout pour garder une trace de ce voyage. Mais on essaiera certainement aussi de donner quelques conseils pouvant être utiles à de futurs voyageurs. Pour nous qui sommes des habitués du voyage en sac à dos, cette expérience à vélo est une première, donc on a tout à apprendre !

Qui sommes-nous ?

Julien : 35 ans au début du voyage.

Il aime : le sport en général et pratiquer la course à pied, la course nature en général (course d’orientation, trail), faire du vélo, de la rando ; pour tout ça, il préfère la montagne, quand il y a du dénivelé, c’est clairement un « grimpeur » :-). Aller au cinéma, c’est un grand cinéphile ! Le soleil (chaud) et la neige (le froid), il résiste à toutes les températures, et les voyages, forcément.

Il n’aime pas : ne pas avoir assez à manger et se faire arnaquer (il ne comprend pas qu’on puisse être mal intentionné 🙂 ).

Pour ce voyage, il sera : le mécanicien.  Myriam l’a dit dès le départ : l’organisation, ok, mais la mécanique, non ! En tout cas pas avant le départ (il faut bien se répartir les tâches). Pendant le voyage, Julien lui apprendra certainement la base pour réparer un vélo. Il risque aussi d’être le principal cuisinier d’autant que, comme il est bien plus rapide que Myriam à vélo, il devrait arriver le premier au campement. Il sera aussi le gestionnaire des provisions et des finances, et le photographe principal (ça, c’est le cas pour tous les voyages).

Myriam : 31 ans au début du voyage.

Elle aime : Les voyages, les vacances, les amis, la course à pied (et la SAM bien sûr !), la rando, la plongée, le soleil, Montpellier (plus belle ville du monde !), manger

Elle n’aime pas : La météo parisienne (sauf cette année où, y’a pas à dire, on a eu un bel été !), avoir froid, faire le ménage, qu’on pique dans son assiette (à moins d’avoir été prévenue à l’avance qu’elle partageait).

Pour ce voyage, elle est/sera : celle qui organise (comme pour les autres voyages d’ailleurs). C’est elle qui traîne sur les blogs de voyage, qui cherche des informations sur l’itinéraire, le matériel. Alors qu’elle n’y connaît rien en vélo, c’est elle qui a choisi quels vélos nous allions acheter, en s’inspirant de ce qu’elle avait lu sur les blogs. Elle est peut-être aussi celle qui a le plus conscience de ce qui nous attend, et notamment des difficultés. Oui, le Sud Lipez à vélo, ça va être dur ! Elle le sait, tous les blogs consultés sont unanimes sur la question ! Elle sera aussi celle qui traînera derrière, surtout quand ça montera. Autant Julien a un profil de grimpeur, autant Myriam… pas vraiment.

Pourquoi un voyage à vélo ?

Lors des préparatifs de notre tour du monde (en 2015-2016), Myriam a traîné sur beaucoup beaucoup de blogs de voyage. Au milieu de ces blogs, elle est tombée sur des blogs de voyage à vélo et s’est dit que ça devait être sympa aussi (tout comme partir en van aménagé ou en bateau, d’ailleurs !). Sur ce premier projet, on est restés sur notre idée de voyage en sac à dos et c’était génial, on n’a aucun regret ! Et puis l’envie de repartir nous titillait, et titillait notamment Myriam, qui s’est dit que le voyage à vélo pourrait bien plaire à Julien. Elle avait tapé juste, Julien était évidemment motivé et voilà comment on a décidé de repartir, mais un peu différemment de la dernière fois.

Le vélo devrait nous permettre de profiter à fond des paysages grandioses qu’on va traverser, mais aussi de faciliter les rencontres sur la route. On aime bien l’idée de voyager lentement, de s’arrêter là où on veut sans plan établi et le fait que la route fasse partie du voyage, qu’on vive complètement les transitions d’un point A à un point B.  On découvrira certainement plein d’endroits dans lesquels on ne serait jamais allés si on avait voyagé en transports locaux, comme on le fait d’habitude.

De nombreux cyclovoyageurs disent qu’ils ne s’imagineraient plus voyager autrement. On espère que ce ne sera pas notre cas puisqu’on adore aussi nos voyages en sac à dos. L’avenir nous le dira…

Choix de l’itinéraire

On a pas mal hésité sur l’itinéraire à réaliser, sachant qu’on prévoyait de partir sur une petite année. L’Asie du Sud-Est nous tentait bien parce qu’on avait envie de découvrir la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Birmanie, pays dans lesquels on n’est jamais allés. Si on était partis en sac à dos, on serait certainement allés dans ce coin-là.

En se focalisant sur les voyages à vélo, on a découvert les « plus belles routes » à pratiquer à vélo, notamment la route du Pamir et la Carretera Austral (qu’on connaissait bien sûr déjà lors de notre précédent voyage en Amérique latine, mais sans y être passés). Une de nos premières idées à été de rejoindre la Thaïlande en avion et, de là, de visiter les pays des environs et de rejoindre ensuite la route du Pamir . Mais l’Amérique du Sud nous tentait bien aussi et on avait envie de traverser le Sud Lipez plus lentement qu’avec les tours organisés. Il nous a donc fallu nous décider entre Asie du Sud-Est et Amérique du Sud, sachant qu’on ne louperait pas l’Asie centrale et la route du Pamir.

Après de longues hésitations (comme toujours avec nous), on s’est finalement décidés pour partir 5-6 mois en Amérique du Sud puis 5-6 mois en Asie centrale. Certes, on est déjà allés en Amérique du Sud (et en plus dans les mêmes pays, et dans les mêmes zones que celles qu’on prévoit de visiter), mais on sait très bien qu’on découvrira plein de choses et qu’on verra plein d’endroits qu’on n’a pas vus la dernière fois. L’Asie du Sud-Est, ce sera pour une prochaine fois, à vélo ou pas…